Mes Marquises.

Assis au bord d’un départ mouillé

Je regarde passer le soleil du jour.

Phare des dernières envies assumées

Ma vie vogue sous le vent de la liberté.

Le temps est parfois trop cruel

En nous rappelant qu’au bout de l’heure

Nos vieux rêves sont voués à la casse

Avant d’embarquer pour l’éternité.

Sous le néon de mes mots taciturnes

J’attends ce soir l’arc-en-ciel

Qui se lèvera sous la pluie nocturne

De mes derniers désirs intemporels.

J’ai trouvé mon pays vert

Ce pays ne ressemble à rien

Quelques baraques où tout est ouvert

Avec des geckos pour voisins.

Ce pays-là c’est devenu le mien

Des cocotiers au bord d’un lagon

Les sourires de mes amis marquisiens

La vraie vie même en morte saison.

Cbolavie

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