J’écoute nos frères de parole et de sang
Un émoi renaissant s’abreuve de leurs chants.
J’entends leurs vers que ma tête ne comprend pas
Mais pour mon cœur, ils ne conversent que de toi.
Je marche le long des quais du pauvre maboul
Avec la peur que plus jamais tu ne les foules.
Ici, Novembre a paré les écrans déserts
De feuilles mortes et de reflets doux-amers.
Je regarde par-dessus les murs de ta foi
Je ne vois qu’un enfant perdu tout comme moi.
Ici, le temps coule que j’aille bien ou pas
Mon enfance t’appelle en ouvrant grand ses bras.
Cbolavie
Commentaires
Un grand merci pour ce chant d’automne et pour Frédéric Mey que j’adore , je n’ai pu écouter ce « ich liebe dich » sans frissonner et que dire de la deuxième, je suis en train de chanter « je dirais j’ai tout vécu » même si aujourd’hui je n’ai plus la guitare pour m’accompagner
Vent d’automne sur la ville, tourbillon dans la froidure,
Les tempêtes printanières, vent d’été dans le blé mûr.
Si j’ignorais ces images et ne connaissais le vent
Que par tes cheveux qui flottent, je connaîtrais bien le vent.
Un grand merci pour tout ce que tu réveilles aujourd’hui .
Bonne journée
Bises
Merci pour ton passage Gisèle…La première chanson qui est si tendre c’est Ich wollte wie Orpheus singen …Bises